« Je suis le penseur — Je suis la penseuse. »

Vous avez tous les droits en pensées. Vous avez tous les pouvoirs en pensées.

Et c’est pas évident de se le dire. On peut facilement avoir tendance à se faire culpabiliser et à avoir peur de ses propres pensées.

« Mais si je pense ça, qu’est-ce que ça dit de moi, qu’est ce que ça fait de moi ? »

Si on pense une chose, on a aussi le pouvoir de penser son contraire. Donc une pensée ne dit rien de nous. Combien d’énergie dépensons-nous à résister à ce qui est là, en nous ? Se laisser penser, ça veut aussi dire accueillir ce qui est là, lâcher le bien/mal, et se poser avec ses pensers, avec ce qui se manifeste en nous, en leur donnant la pleine place.

Le jugement est souvent une forme de pensée qu’on a du mal à accueilli en nous. Pourtant il a quelque chose à nous dire. À quel besoin intérieur et personnel répond cet élan de juger l’autre ? Qu’est-ce que ça dit de nous ? De quoi nous protégeons-nous ?

Avoir tous les droits en pensées ça veut aussi dire choisir celles auxquelles on donne de la valeur. Celles qu’on choisit de continuer, de nourrir et cultiver, celles auxquelles on veut donner corps. Aussi, savoir qu’au final on a la responsabilité de choisir quelle pensée suivre et cultiver nous offre tout le temps et toute la place pour penser en liberté, tout l’été.

Nos choix disent quelque chose de nous, pas nos pensées.

Parfois, parce qu’on a du mal à rester seul.e avec une pensée, on a besoin de la dire, de l’agir. Laisser de la place à ses pensées, sans jugement, se laisser penser, ça permet aussi de s’apaiser à l’intérieur avant de dire ou faire. Pareil pour nos émotions. Plus nous faisons de la place à nos émotions, pour qu’elles s’expriment et circulent en nous, plus nous pouvons faire des vrais choix quant à la manière avec laquelle nous allons au contact de l’autre.

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